MEDITATION SUR L’EVANGILE DU PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT.

Lc 21, 25-28 ; 34-36

I.                    SITUATION DU TEXTE DANS SON CONTEXTE

Aujourd’hui nous entrons dans une nouvelle année liturgique qui est l’année C. L’Evangéliste Saint Marc a nous accompagné tout au long de l’année liturgique B écoulée. Maintenant nous allons cheminer avec l’Evangéliste Saint Luc durant cette année liturgique C.  Et comme chaque année, le temps de l’Avent ouvre la nouvelle année liturgique qui est un moment favorable pour se préparer à la venue de notre sauveur Jésus-Christ.

Ce temps d’espérance nous aide à bien vivre Noël, il doit être aussi un temps de préparation au retour du Seigneur. C’est pourquoi l’Evangile soumis à notre méditation ce premier dimanche de l’Avent nous parle plus de la deuxième venue du Seigneur que de la première.

II.                 MESSAGE DU TEXTE EVANGELIQUE

 Dans l’Evangile de ce jour, on est frappé par cette description effrayante de la fin des temps : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune, les étoiles… les puissances des cieux seront ébranlées. Sur la terre, les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde. » Lc 2, 25-27. En lisant ce passage à la lettre, il y a de quoi frémir nous qui sommes déjà marqués par le contexte de crise sanitaire et d’insécurité. Ce texte a probablement été écrit en temps de détresse avec un type apocalyptique pour éveiller les esprits endormis dans la médiocrité et la peur.

Dans ces circonstances d’épouvantes, Jésus nous permet d’entrevoir ce qui adviendra à la fin des temps et nous réconforte avec des conseils sur la manière de nous y préparer. Même si la fin des temps n’est pas proche de nous, nous devons toujours y être préparer et être toujours prêts pour la venue du Christ dans notre vie et particulièrement au moment de notre mort. Ainsi, nous sommes invités aujourd’hui à adopter une attitude non pas d’attente dans la lumière de l’espérance de peur que le jour du Seigneur ne tombe sur nous ou nous surprenne comme un voleur. Nous devrions continuellement témoigner de notre foi, de notre amour et de notre charité pour Dieu et pour les hommes surtout ceux qui ont le plus besoin.

III. PRIERE

Prions pour que le Dieu vient, qui est là et qui reviendra nous aide à nous redresser et à relever la tête afin que ni vie ni la mort ne nous sépare de son amour. Que par l’intercession de la Vierge Marie, la mère du Sauveur, le Seigneur jette un regard de miséricorde sur notre monde en détresse.

 

Sœur Reine Marie WEMENGA

Communauté de Pô-Tiébélé.

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